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L'Origine de la famille "ARNE" de Saint-Domingue (Haiti).

08/07/2013 22:31
Origine de la famille "ARNE" de Saint-Domingue, Hayti (Haiti).
 
Le mot "ARNE" a son "Origine" Germanique ancienne qui signifie en anglais : eagle / en francais : Aigle.
La montée en puissance de la révolte noire, qui finit par faire basculer dans son camp la Révolution francaise. En janvier, Napoléon Bonaparte lance l'expédition de Saint-Domingue, menée par le général Charles Victor Emmanuel Leclerc, époux de sa sœur Pauline Bonaparte. Forte de 35.000 hommes, elle est décimée par les désertions et une épidémie de fievre jaune lors de l'été 1802.
On peut être surpris de nombre important de Comtois ayant pris par à cette action d'éclat. On a pu en dénombrer 57 mais l'histoire n'a pas retenu cette qualité chez tous les individus cités...
Joseph Arney, 1762-1802 : le premier homme à poser le pied dans la Bastille investie le 14 juillet 1789. En entrant le premier dans la Bastille, le 14 juillet 1789, le grenadier Joseph Arné (Arney/Arnay) devient le premier héros de la Révolution française. Témoin privilégié de son époque, il nous mène en compagnie d'une multitude de personnages épiques, sur les chemins d'aventure d'un monde tumultueux.
ARNAY (ARNEY ou ARNE) Joseph, (on le trouve aussi en tant qu'Arné). Né à Dole le 08.11.1762, fils d'Adam ARNE et de Claudine PECLE (ou BECLE), époux de Marie ROSIERE, deux enfants Jeannette et Joseph. Menuisier. Il s'engage aux gardes françaises le 06.04.1785. Grenadier à la compagnie de Ruffeville le 31.10.1785. En 1789, sergent des Gardes Françaises. Il sera blessé ce jour là. Signalement : taille 5 pieds. 6 pouces, cheveux et sourcils très blonds ; teint coloré, un peu marqué de petite vérole, yeux gris bleu, nez large et gros, bouche grande, menton long.. Monte le premier à l'assaut, saisit le marquis de LAUNAY, gouverneur de la Bastille qui sera massacré malgré les efforts qu'il déploie pour le soustraire à la fureur du peuple. Il deviendra sous-lieutenant des volontaires de la Bastille, le 07.07.1790 et sous-lieutenant de la garde nationale parisienne soldée le 24.08.1790, sous-lieutenant au 103° régiment d'infanterie le 01.01.1792, lieutenant le 15.03.1792, capitaine le 31.08.1795. Surnuméraire, se retire à Dole le 14.03.1796. Fait prisonnier de guerre à Alexandrie (Italie) il fut rendu sur parole le 22.07.1799 et embarqque pour la colonie de St Domingue le 07.12.1801. Il fait campagnes du Rhin de l'an II à l'an V, d'Italie, an VII et de l'Ouest Ans VIII et IX. ARNAY (ARNEY / ARNE) mourra à Saint-Domingue en 1802 âgé d'environ 40 ans. Une rue de Dole en France porte son nom.
Du Pacifique à l'Oural, telles sont les frontières des rêves ou des cauchemars engendrés par les réalisations ou les illusions d'êtres vertueux et d'hommes cupides. Les philosophies nouvelles, redécouverte des connaissances et des valeurs ancestrales, entraînent les peuples vers les abîmes ou les sommets.
Stupéfaits mais émerveillés, nous découvrons le long frisson d'une humanité qui se cherche perpétuellement, du bouleversement à la sagesse, de la désolation à l'espoir.
Période charnière de l'ancien au nouveau monde, de l'ancien au nouveau régime, la fin du XVIIIe siècle s'inscrit pourtant dans la continuité des luttes terribles où se concrétisent l'explosion des idées et le choc des émotions.
Soldat courageux et homme de bien, Joseph Arney reste une référence pour la découverte des passions dont les échos retentissent encore en nos mémoires.
Faisant parti de cette expedition de 35.000 hommes, Joseph Arné (Arney), né à Dole (Jura en France) le 8 Novembre 1762 a été baptisé le même jour. Il était fils d'Adam ARNE demeurant à Dole,veuf de Marie VERNIORY et âgé de 38 ans lors de son mariage et de Claudine Françoise BECLE (de la paroisse de l'Etoile, fille de feu François et Anne Ignace VARICHON et âgée de 36 ans au mariage), mariés à Dole le 7 Janvier 1762. Menuisier comme son père puis engagé volontaire aux Gardes Françaises pour 8 ans en 1785,Le 14 juillet 1789, après avoir pris des armes dans plusieurs casernes parisiennes, des émeutiers,aidés par la milice et par des soldats, attaquent et prennent la prison-forteresse de la Bastille. Ce jour-là ce jeune Dolois, Joseph Arné (Arney), le plus célèbre des gardes françaises. Il fut le premier à pénétrer dans la forteresse et arrête, avec l’aide du soldat Hullin, le gouverneur De Launay, qui sera tué quelques heures plus tard. Il devenait Sous-Lieutenant dans le corps des volontaires de la Bastille puis dans la Garde Nationale Parisienne, puis Il fut Lieutenant et Capitaine dans le 103° Régiment d'Infanterie ensuite Adjudant de Place à Alexandrie.
Le 7 Decembre 1801, il s'embarquait pour St-Domingue, Hayti (Haiti aujourd'hui) avec l'expédition du Général LECLERC. Comme tant d'autres, au cours de la guerre de l'indépendance haitienne, Leclerc a décidé le désarmement de la population et le met en œuvre à grand renfort d'exécutions sommaires ; Joseph Arné lors de son arrivée à Saint-Domingue rempli de coeur sensible, alors il n'avait pu supporter les injustices de son gouvernement et il était venu de France à Saint-Domingue (Haïti) pour connaître le peuple dont il avait défendu ses droits » lui et les autres chefs de couleur se détachent peu à peu de l'expédition de Saint-Domingue et rejoignent les insurgés (l'armée indigène), prenant conscience que cette opération n'avait d'autre but plus important que celui de rétablir l'esclavage à Saint-Domingue. C'est la raison qu'il a decidé de faire défection au rang de l'armée francaise avec quelques autres officiers pour porter mains fortes à l'armée indigene qui a pu gagner cette bataille contre la super armée francaise.
Selon certains historiens de l'epoque ont ecrit differemment le mot Arné. Aux temps fabuleux de Joseph Arné (Arnay/Arney), Dole 1762 - Port au Prince 1802
Sur les registres conservés en Haïti pour la période 1802-1804, peut-être le menuisier Joseph Arné, volontaire engagé aux Gardes Françaises, mort à St Domingue des suites de fièvres jaunes, le 30 vendémiaire XI (22 Octobre 1802) à Port-au-Prince. pour d'autres historiens, les circonstances de sa mort ont ete ignorées ? il fait les campagnes du Rhin, Vendée, Italie, Egypte et de l'Ouest tous bien connus dans l'histoire de St Domingue et dont la plupart sont à l'origine de familles haïtiennes.
Cette synthèse a été rédigée à partir des articles de MM Henri et Paul Lambert "Un héros à la mesure de l'épopée révolutionnaire : Joseph ARNE "ARNEY" (La nouvelle revue Franc-comtoise, n° 57 et 58) et de Daniel Bienmiller "ARNEY, le dolois de la Bastille" (Cahiers Dolois n° 8, 1989), qui nous ont été envoyés par M. André Genre, membre du Centre d'entraide généalogique de Franche-Comté et de la Société d'émulation du Jura, qui nous précise : "M. Henri Lambert fait actuellement le point de tous les renseignements qu'il a pu réunir sur la vie et la famille de Joseph ARNE (ARNEY)
Bref rappel historique :
La prise de la Bastille par Joseph Arne (Arney) 
La prise de la Bastille, etait l'évènement par lequel a commencé la Révolution Française de 1789. Le Peuple excédé par les restrictions, les abus du pouvoir royal et religieux se révolte.
Le 14 juillet, les émeutiers, évalués à un millier d'individus, se trouvent sans commandement ni armes lourdes ; la garnison qui défend la Bastille était, elle, semble-t-il, composée de 82 vétérans et de 32 gardes suisses. Plus tard, en 1790, les participants à cette insurrection ayant vocation à recevoir le titre de Vainqueurs de la Bastille ne seront plus que 954 ; recensés à nouveau en 1832, seuls 630 seront retenus pour recevoir cette distinction, dont seulement deux femmes.
On comptera plus de 80 morts chez les assaillants confrontés à une forte résistance. Tout bascule avec l'arrivée de deux détachements de gardes françaises ; ces soldats professionnels chargés de veiller sur la capitale prennent le parti des émeutiers, ils vont leur assurer la victoire. Le symbole de l'arbitraire royal est tombé. Le soir même, le citoyen Pierre PALLOY, entreprend avec quelques autres insurgés, la démolition du bâtiment. Il recevra le surnom de "démolisseur de la Bastille".
L'indépendance d'Haiti est suivie par une nouvelle vague d'émigration, surtout vers la Louisiane, achetée par les États-Unis à la France en 1803, et la baie de Barataria. Le 5 décembre 1803, une partie des 2.200 hommes la garnison du Mole-Saint-Nicolas d'ou cette revolution entraîne une première grande vague d'émigration lors de l'été 1793, pour la Louisiane et pour la côte ''Est'' des Etats-Unis, où 290 navires transportent environ 6.500 personnes, dont 4.000 esclaves. Cet exode se produit sept mois avant l'abolition de l'esclavage de février 1794, qui fut cependant rétabli quelques semaines après par le traité de Whitehall, signé avec les Britanniques par les grands planteurs français restés sur place.
D'autres réfugiés s'installent sur l'ile de Sapelo. Le planteur de sucre, Jean Berard de Moquet, marquis de Montalet, propriétaire de l'habitation Montalet, à Bellevue, aujourd'hui première section communale de Chansolme, arrondissement de Port-de-Paix, arrive en 1798 après avoir servi pendant 4 ans dans les milices anglaises qui s'étaient emparé de Saint-Domingue lors du Traité de Whitehall de 1794.
Pour aller plus loin car il n'etait pas le seul à participer à de l'independance haitienne (haytienne) :
Arné, Joseph, né le 8 septembre 1762 à Dole (Jura), entré comme soldat dans les Gardes françaises en 1785, capitaine de la 6e compagnie du 3e bataillon de la 68e demi-brigade le 14 fructidor an III (31 août 1795), décédé à Port-au-Prince (Saint-Domingue) le 30 vendémiaire an XI (22 octobre 1802), état de services et succession (1802/1815)
Arné, Jean, né en Suisse, chasseur à la 5e légère, 2e bataillon, 1ère compagnie, décédé à l'hôpital militaire du ô Môle-Saint-Nicolas (Saint-Domingue) le 15 fructidor an XI (2 septembre 1803), extrait mortuaire (1803)
Arné, Mathurin Dominique, capitaine, aide de camp du général d'éçHoudetot, décédé à Saint-Martin le 26 thermidor an XI (14 août 1803) (1801/1805)
ARNEY (ARNE) (Jules d') ayant droit de colon de Saint-Domingue. F/12/2742
JOSEPH ARNE (ARNEY), homme de couleur, ancien militaire réfugié de Saint-Domingue.
Porté dans les Hautes-Pyrénées, désigne celui qui est originaire d'Arné, commune du même département. Mentionné sous la forme Arnerio en 1290, le toponyme est de sens incertain. Il peut être formé sur le nom d'homme gaulois Arnos, mais on envisagera plutôt une racine prélatine ar(n), à l'origine du nom de plusieurs cours d'eau. Autre possibilité : un dérivé de arena smile emoticon sable).ARNE (scandinave) - «semblable à l'aigle ». On trouve cette famille en :
Allemagne, Norvege, Angleterre, Irlande du Nord, Suisse, France, Haiti (Hayti), Cuba, Etats-Unis d'Amerique, Canada etc.........
Et je continuerai à faire d'autres recherches à ce sujet au moment opportun je les publierai je pense que c'est un travail inédit et très intéressant" dont une copie vous sera postee sur ce site www.evanslesagittaire.webnode.com . Je vous tiens au courant. Merci a vous tous!
 
Recherches : Lou Evans Arne 2013-2014
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